vendredi 4 janvier 2008

Meilleurs vœux à tous









En ballade au-dessus de Saint Sorlin d'Arves (col de la croix de fer) où nous avons passé les fêtes de Noël et du jour de l'an en famille.

Et, pour bien commencer l’année, j’ai souhaité mettre les choses au point. Il faut dans notre activité un minimum de précision. Donc, commençons par le commencement et lisons ensemble ce qui suit : la définition du parapentiste vulgaris par l'excellllent site:

« desencyclopedie.wikia.com » :

"Un parapentiste est un étrange personnage qui marche ployé sous de lourds sacs aux marques inhabituelles : ici pas de Nike, Reebok, Adidas, mais Advance, Gin, Ozone, Swing, Gradient, Dudek... Pour certains même, Apco.... Il se prend pour un sportif, alors que la marche n'est chez lui qu'un épiphénomène anecdotique limité à l'accès au déco. Après une sorte de cérémonie primitive destinée à étaler le tissu sur le déco et à détricoter les suspentes, le parapentiste exécute une sorte de prière païenne destinée à faire arriver une bonne bouffe ou créneau qui oriente la biroute dans la bonne direction. Quand le créneau arrive, il lève plus ou moins élégamment son tissu, court, court, court et se retrouve en l'air ou dans les souches, c'est selon. Le parapentiste se prend alors pour un oiseau, ce qui le rend à la fois sympathique et antipathique.

Sitôt en l'air, il se met toutes affaires cessantes à chercher un thermique encore appelé pompe à couillon qu'il enroule avec volupté...

S'il ne le trouve pas, il doit se diriger dare-dare vers l'atterro ou envisager honteusement une vache qui lui vaudra une récupe suivie obligatoirement d'un arrêt au bar de l'atterro ou il sera copieusement moqué par ses "amis" du Parateam. Le parapentiste est prêt à dépenser des fortunes pour voler quelques minutes le week-end : aile, sellette, secours, casque, combinaison, radio, vario, gépéhesse, l'addition est lourde, l'addiction est terrible, une vraie drogue.

Le parapentiste isolé est souvent triste. C'est pourquoi on parle plus volontiers des parapentistes qui forment des grappes colorées en vol et des groupes braillards au sol, particulièrement au bar de l'atterro où ils se distinguent par la finesse de leurs analyses après-vol. Les récits de leurs performances sont directement indexés sur le nombre des verres vides alignés devant eux. En cela, ils sont assez proches des pêcheurs à la ligne qui prennent des poissons longs comme ça écartement des mains à l'appui…"

Que rajouter ? C’est tellement vrai !!

Allez, encore bonne année !

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