lundi 28 janvier 2008

Sortie au Havre

Rendez-vous a été pris vendredi pour un départ le lendemain matin vers le Havre/Octeville avec Yann, membre du club des piafs. La météo nous annonçait un vent du sud ouest pour une vingtaine de km/h. Arrivés sur place, le brouillard était encore présent et cela a permis à Yann de me montrer l'autre décollage nord-ouest que j'avais repéré quand j'avais fait des tours de piste au Havre !!! Le brouillard s'est levé et après avoir eu l'autorisation (obligatoire) de la tour de contrôle pour voler, nous sommes retourné à l'autre déco. Déjà 3 voiles étaient en l'air. Le temps de se préparer et c'est parti pour une dizaine de minutes de vol. Un cycle passant, tout le monde se retrouve à l'atterro, 50 m plus bas. Le temps de replier et des locaux nous remontent au déco. Ça souffle plus fort et je me prépare vite. Re-décollage pour un vol de 35-40 minutes. J'en profite pour faire quelques photos. Yann décolle peu de temps après et le vent faiblit à nouveau. Je me pose 10 minutes avant lui et on se rejoint au déco (la montée à pied dure un quart d'heure le long de la route). Le vent étant vraiment trop faible, personne n'est en vol. C'est la fin d'une très bonne journée qui a sourit à ceux qui se lèvent tôt.

Une petite vidéo de ce Samedi accompagnée de mes derniers vols en Baron et A319.



N'hésitez pas à donner votre avis sur le blog pour toutes les évolutions à lui amener pour le rendre plus convivial. Merci par avance devotre participation.

mercredi 23 janvier 2008

Début de ma vie de pilote

Episode 3. Un nouveau monde.

Me voici enfin arrivé dans la région dépeuplée de St Yan, prés de Paray le Monial (entre Roanne et Dijon). Je découvre une plateforme aéronautique vouée à la formation de pilote et gérée par le SEFA, organisme qui s'occupe de la formation pratique pour l'ENAC. Je fais aussi connaissance avec mes 17 camarades de promo que je vais cotoyer pendant plus de 18 mois. Chacun des jours qui passent amène son lot de découvertes et de bonheur. Quelle différence d'apprendre des choses qu'on aime et qui deviennent rapidement exploitables!
Cet enseignement va se découper entre 3 mois d'enseignement pratique à St Yan puis 3 mois d'enseignement théorique à Toulouse au sein de l'ENAC et ainsi pendant 1 an et demi. La première phase me permet de faire mes débuts de pilote en formation sur TB10, monomoteur à pistons, qui permet d'emmener 4 personnes.


Ensuite, les 2 phases à Toulouse servent à préparer et présenter l'examen théorique du diplôme de pilote de ligne, qui se compose de 14 certificats séparés en 2 passages de 7 examens. La deuxième phase pratique nous prépare au brevet de pilote professionel qui autorise le transport public de passagers. Cette phase comprend également des vols solos pendant lesquels je visite la France en TB20 !!! (même avion que le TB10 mais plus motorisé et avec train rentrant).


Bien sûr, le rythme de formation étant assez dense et la région de St yan assez déserte, la vie en groupe a été un élément essentiel.


Elodie et Mathieu qui m'ont supporté en binôme.




Les EPL 2000B


Enfin nous présentons l'examen de pilote professionnel. Nous évoluons vers un avion plus gros, le Baron Be58, équipé de 2 moteurs et pouvant emporter jusqu'à 6 passagers et nous apprenons à voler en régime IFR, c'est à dire sans visibilité (dans les nuages, la nuit). Une fois tout réussi, Air France vient nous rendre visite. Pas par courtoisie, mais pour nous permettre d'accélérer notre sélection au sein de la compagnie nationale via un test en vol. Tout se passe bien et avant de continuer la sélection chez AF, je passe un dernier diplôme qui s'appelle la MCC et qui nous apprend et nous permet de piloter un avion à 2. Cela parait plus facile sur le papier de piloter à deux, mais en réalité, c'est loin d'être évident!).
Quelques mois d'attente et les sélections AF arrivent. Tests d'anglais, entretien collectif et individuel avec 2 pilotes et un psychologue constituent une grosse barrière, derrière laquelle je m'arrête à cause de l'anglais pas mirobolant, des entretiens moyens et de la période aéronautique assez morose (11 septembre et SRAS). Je suis ajourné pour 2 ans.
Ça met un coup au moral mais il faut aller de l'avant. Plus d'une centaine de compagnies contactées mais personne n'a de place à me proposer. Je trouve alors un boulot à l'armée en tant que volontaire aspirant (pour remplacer les scientifiques du contingent) comme prof en aérodynamique, mécanique des fluides et différentes matières où je peux donner un coup de main. Je retrouve là, en tant qu'élèves, des comparses de classe de prépa !! Les mois passent et la sélection se présente à nouveau. Tout passe, sauf l'anglais.
Départ donc pour 4 mois en Angleterre où je trouve un boulot de barman à l'aéroport de London city !! De retour, je travaille pendant 6 mois à l'aéroport de Marignane en tant qu'agent d'opérations dans la compagnie charter Axis Airways, en attendant de représenter l'anglais (je ne suis pas le seul à vouloir entrer!!). La date arrive enfin et la note aussi. Ça y est, je suis pris chez Air France !!!!

Je vais donc devenir pilote de ligne chez Air France !!! Wahoo!! C'est encore difficile à s'imaginer et encore plus à réaliser. Mon contrat se finissant à Marignane, nous décidons (oui parce qu'entre temps j'ai rencontré ma moitié à l'armée, comme quoi il n'y a pas eu que des aspects négatifs à mon ajournement, loin de là!!!) de partir sur Paris. J'y trouve un poste de superviseur des vols (représentant de la compagnie sur le terrain) pour des compagnies charters comme Air Méditerranée et Binter Canarias, puis un poste d'agent d'opérations chez Airlinair, compagnie filiale indirecte d'Air France.
Et puis le jour J arrive.
Départ pour Merville, bourgade prés de Lille où, par décision d'AF, je passe 6 mois pour revoler un peu avant d'apprendre à voler sur une autre machine.
Cla se passait jusqu'en décembre dernier et, depuis, je suis en stage TRR (transition réacteur) pour apprendre à piloter un avion à réaction. Çela a commencé par 1 mois de théorie puis les séances de simulateur (mobile!!) ont débuté. Voici, pour illustrer le propos, les photos de l'intérieur du cockpit de l'avion sur lequel j'apprends, un Airbus A310 de 164 tonnes maximum au décollage, pouvant emporter prés de 250 passagers !!!

La visu



Cyril, mon binôme, en place de Commandant de bord PNF



Place droite du copilote

Vue centrale du cockpit

Le pylône central

Le plafonnier

Le rédacteur du post

Et puis, cerise sur le gâteau, une petite vidéo à l'atterrissage. Je suis en PNF (Pilote Non en Fonction, c'est à dire que je m'occupe de la radio et de la navigation) et c'est mon binôme qui est PF (Pilote en Fonction).


Je vous donnerai le plus régulièrement possible des nouvelles de ma formation pour vous faire vivre cette super expérience. N'hésitez pas à me contacter si vous avez des questions !!

mardi 22 janvier 2008

Retour dans la région dijonnaise

Suite de mon cursus, épisode 2

Comme je le disais précédemment, nous voici déménageant vers Dijon pour raisons professionnelles de JJ. La météo et les reliefs peu accidentés ne permettaient pas de voler souvent. La seule alternative a été de faire du treuillé. Et j'en ai abusé !! J'ai aussi découvert le vol en biplace. Quel plaisir de partager sa passion de voler avec une personne qui découvre la troisième dimension !! Je me rappelle du vol avec mon ami Ludo : Pour un premier vol avec un passager: casse câble !! Quelques sorties dans les Alpes et des colos en Alsace m'ont permis de faire encore du vol montagne. Et puis, les études et mon autre sport de prédilection, le hand-ball, ont ralenti mes sorties.

En effet, le bac approchant, il fallait sérieusement se pencher sur le futur scolaire. Mais je savais depuis longtemps par où passer pour être pilote : prépas et concours de l'école de l'air, de Navale ou de l'Enac ensuite. Filière ssez simple en fait. Et justement, en parlant de terminale, encore un déménagement !! Mais cette fois à Salon de Provence. Bien plus ensoleillé et chaleureux. C'est devenu ma région d'adoption. Dès lors, je me suis focalisé sur les études. Bac en poche, c'est le début de la prépa avec des notes qui démoraliseraient n'importe qui. Avoir la moyenne était un super boulot. Fin de Math sup, je tente les concours qu'il m'était possible de passer : les mines et l'Enac. Echec aux deux, mais une très bonne préparation pour la suite. Ensuite la spé avec les mêmes galères. Je me présente à nouveau aux concours en fin d'année : Ecole de l'air, Navale et Enac.
Je me préparais donc au futurs entretiens en faisant la part du pour et du contre entre devenir pilote militaire ou civil. C'est le côté civil qui m'intéressait le plus. Et BINGO !! Reçu à l'ENAC pour les oraux. Enfin, des oraux sur 3 jours : le premier jour tests psychotechniques, de français et de logique (j'en ai eu un test de plus que les autres, celui du transport : c'était la grève à la SNCF et je suis arrivé le matin 30 minutes avant le début des épreuves, ayant fait une halte pour dormir à Nîmes!). Résultats le soir et: ça passe (chaque journée est éliminatoire). Le lendemain, tests psychomoteurs et d'anglais. Ça repasse !! Enfin, entretiens individuel et collectif. Quelques jours d'attente et le résultat tombe : reçu pour passer les tests en vol !!! Rendez-vous donc à Biscarosse pour 4 jours de tests en vol.

C'est la première fois que je vais voler en avion et je suis super motivé. Premier vol et premières émotions: que du bonheur !!! La troisième dimension est bien la mienne. Je me sens à l'aise et l'instructeur qui m'accompagne me propose même de poser l'appareil. Il me suit aux commandes, mais la sensation est superbe. J'ai piloté un avion !!! Mais il ne faut pas oublier que je suis ici pour être testé. Le premier vol est donc une prise en main et dès lors, chaque vol qui suit doit faire apparaître l'assimilation du vol précédent. Les 4 jours passent à une vitesse folle et ne sachant pas ce que l'on attend vraiment de moi, je ne sais pas où j'en suis. Il faut attendre quelques jours pour finalement recevoir le résultat : je suis pris mais sur liste d'attente. Aïe, aïe. Je croise donc les doigts en attendant un éventuel désistement. Puis la rentrée se profile et je repars donc pour ma deuxième spé sans trop croire à mes chances. Pas de nouvelles. Je me souvenais de la date de rentrée de la promo et j'appelle donc par hasard l'Enac pour savoir si il y avait une place pour moi. Et miracle : la dame que j'ai au téléphone me dit qu'elle était en train de chercher mon numéro pour m'appeler. Je suis donc pris !!!!! C'est le pied total !!! Toute ma famille est mise au courant et c'est le vrai bonheur partagé. Je m'organise donc rapidement pour partir à StYan près de Roanne, pour commencer ma formation de pilote de ligne.

Mais vous en saurez plus la prochaine fois !!...

samedi 19 janvier 2008

Présentation de mon cursus

Après plusieurs sollicitations de ci de là, je vous propose de découvrir mon vécu aéronautique par le biais de ces quelques posts, depuis mon enfance jusqu'à aujourd'hui.


Tout commença quand je fis mes premiers "pas" dans les airs sous un parapente. En effet, à cette époque, JJ découvrait ce magnifique moyen de locomotion et comme tout gosse de 8 ans, je me rêvais à voler dans les cieux à travers ses "sauts" plutôt que ses vols (je me souviens d'un de ses premiers records de durée à st hilaire, en 1989, d'une heure et sept minutes illustré ci-dessous).


Déjà depuis tout petit, je dessinais des avions de chasse, ce que je connaissais plus à l'époque grâce à l'environnement militaire dans lequel JJ baignait. Et puis un jour, j'ai pu me mettre à la place de mon père. Au sol au début puis tiré par une corde, sur une pente école ensuite et vînt enfin le premier grand vol. Je dis enfin car j'ai commencé à 10 ans et que je ne pouvais commencer à voler réglementairement qu'à partir de 12 ans. Heureusement, j'ai eu une dérogation pour commencer 6 mois plus tôt.


Cela me paraissait tellement naturel de voler, après tant de travail au sol, et une sensation de bien être, que je n'ai pas réalisé sur le moment ce qui venait de m'arriver. Je me souviens de ce que disait JJ au moment de ce cliché : "Alors fiston, tes impressions? Tu as volé !!!". Et dans ma tête c'était : "Quoi j'ai volé? Ben oui !! Quand est-ce que je recommence?"


Dés lors, j'enchaînais les vols en tracté, en treuillé et quelques vols montagnes jusqu'au jour où mes parents m'annoncèrent ce qui restera la plus belle année de mon adolescence : "on déménage en haute-savoie pour un an".Youpi !!!!! J'avais 14 ans et s'annonçait une année exceptionnelle, ce que je n'imaginais pas encore. C'est bien simple. JJ travaillait dans une école de parapente à Mieussy et j'avais donc accès à tout le matériel dont j'avais besoin ainsi qu'à la navette pour monter au déco. Du coup mon niveau s'est vite amélioré au côté d'Erwan Didriche (Maintenant membre de l'équipe de France) et je commençais à battre mes records : rester le plus longtemps en l'air (plus de 4h sur le même site sans m'ennuyer), aller le plus rapidement possible à Rovagne, faire des waggas dans les gentianes, etc..... Le fait d'être le dernier servi (priorité aux élèves) m'a néanmoins permis d'essayer pas loin de 6-7 voiles différentes durant cette période. Ma préféré restera la P21 de chez Paratech que j'appréciais pour sa souplesse aux commandes et ses performances (pour mon premier vol dessous, j'ai volé de 11h le matin jusqu'à 15h, en voyant tous les autres se faire plomber!).
La saison finie, c'est le ski qui m'a procuré de superbes sensations. Je téléphonais le matin à la station pour avoir la météo et ma mère me déposait au pied des pistes pour une journée de pure éclate.
Et puis il a fallu déménager à nouveau.

La suite au prochain post !!

vendredi 18 janvier 2008

Première petite vidéo

J'ai enfin réussi à avoir un peu de temps pour faire quelques modifications et quelques travaux sur des fichiers que je possédais. Voici donc la première vidéo, de qualité moyenne, de courte durée et dont le cadrage reste à bosser. Mais comme tout, il faut un début. J'ai volontairement laissé le son original.
Bon visionnage.

PS : il s'agit de JJ sous son Aspen 2, au collet d'Allevard.

dimanche 13 janvier 2008

1er Week-end Parapente de 2008

Cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas posté de message sur le blog. Voilà la chose corrigée avec celui-ci.

Pour remettre les choses dans leurs contextes, je me suis inscrit au club des piafs de Villebon sur Yvette, bourgade situé à quelques kilomètres de ma résidence parisienne, début décembre. J'ai reçu pour ma venue, un kit de "1er secours" comprenant une couverture de survie, plusieurs cordelettes (pour s'assurer et récupérer une corde qu'on nous enverrait), un sifflet,une petite lampe.... En plus, ils ont l'air super actif et très nombreux. Des sorties, même en semaine, sont donc à prévoir.

Hier était donc organisé, via le club Eur'enciel et la ligue Ile de france, le débroussaillage du site des 2 amants, prés de Rouen. Deux membres du club s'y sont rendus : Daniel et moi-même, les 2 petits nouveaux du club !!!
Ambiance très sympa et météo agréable, nous ont permis de travailler dans de bonnes conditions, malgré le dénivelé de la zone de travail.
J'ai pu faire un vol rapide l'aprés-midi sur l'autre déco. Mais je me suis fait enterrer en essayant de voler "comme les autres". Une expérience de plus pour se faire confiance dans le pilotage. la prochaine, y verront !!

Et aujourd'hui, nouvelle sortie, mais cette fois pour travailler la mania au sol à Courcouronnes à 20km de la maison. De bonnes conditions malgré un vent irrégulier, variant de faible à fort voire rafaleux dont quelques uns ont fait les frais dans les arbres. Un bon entraînement en définitive qui me donne de plus en plus confiance sous cette jolie Salsa. je retrouve mes automatismes de jeunesse !!

Bilan : un week-end parapente plein et des sensations sous la voile exacerbées. Que du bonheur !!!

vendredi 4 janvier 2008

Meilleurs vœux à tous









En ballade au-dessus de Saint Sorlin d'Arves (col de la croix de fer) où nous avons passé les fêtes de Noël et du jour de l'an en famille.

Et, pour bien commencer l’année, j’ai souhaité mettre les choses au point. Il faut dans notre activité un minimum de précision. Donc, commençons par le commencement et lisons ensemble ce qui suit : la définition du parapentiste vulgaris par l'excellllent site:

« desencyclopedie.wikia.com » :

"Un parapentiste est un étrange personnage qui marche ployé sous de lourds sacs aux marques inhabituelles : ici pas de Nike, Reebok, Adidas, mais Advance, Gin, Ozone, Swing, Gradient, Dudek... Pour certains même, Apco.... Il se prend pour un sportif, alors que la marche n'est chez lui qu'un épiphénomène anecdotique limité à l'accès au déco. Après une sorte de cérémonie primitive destinée à étaler le tissu sur le déco et à détricoter les suspentes, le parapentiste exécute une sorte de prière païenne destinée à faire arriver une bonne bouffe ou créneau qui oriente la biroute dans la bonne direction. Quand le créneau arrive, il lève plus ou moins élégamment son tissu, court, court, court et se retrouve en l'air ou dans les souches, c'est selon. Le parapentiste se prend alors pour un oiseau, ce qui le rend à la fois sympathique et antipathique.

Sitôt en l'air, il se met toutes affaires cessantes à chercher un thermique encore appelé pompe à couillon qu'il enroule avec volupté...

S'il ne le trouve pas, il doit se diriger dare-dare vers l'atterro ou envisager honteusement une vache qui lui vaudra une récupe suivie obligatoirement d'un arrêt au bar de l'atterro ou il sera copieusement moqué par ses "amis" du Parateam. Le parapentiste est prêt à dépenser des fortunes pour voler quelques minutes le week-end : aile, sellette, secours, casque, combinaison, radio, vario, gépéhesse, l'addition est lourde, l'addiction est terrible, une vraie drogue.

Le parapentiste isolé est souvent triste. C'est pourquoi on parle plus volontiers des parapentistes qui forment des grappes colorées en vol et des groupes braillards au sol, particulièrement au bar de l'atterro où ils se distinguent par la finesse de leurs analyses après-vol. Les récits de leurs performances sont directement indexés sur le nombre des verres vides alignés devant eux. En cela, ils sont assez proches des pêcheurs à la ligne qui prennent des poissons longs comme ça écartement des mains à l'appui…"

Que rajouter ? C’est tellement vrai !!

Allez, encore bonne année !