mardi 3 juin 2008

Jour de pluie? Pas sûr!

Lundi 2 juin. Météo pourrie de chez pourrie, pas moyen d'aller voler, c'est long cette année. Et puis, vers 13h30, ça s'ouvre un peu au-dessus de chez moi. Je n'ose pas y croire. Mais je suis tellement en manque que tel le drogué moyen, je jette mon sac dans le coffre et je fonce aux Alpilles en me disant que si ça ne vole pas, je tenterai Rognes ou au moins j'irai faire des gonflages. Arrivé sur place je jette un oeil incrédule aux flammes: plein sud! Au déco: 15 km de face et des cycles qui annoncent du bon, d'autant que ça se déchire de plus en plus juste en face de moi.
Le fameux dicton de mon pote Jean-Claude Betemps (oui, oui, celui du premier vol en parapente à Mieussy avec Bohn et Bosson) me revient en mémoire: Si on veut savoir si ça va voler, les meilleures prévisions météo sont celles que l'on fait au déco!
Donc me voilà au déco en question en train d'admirer le ciel quand soudain l'Aspen se met à chounier au fond du sac. Je la sors en deux temps trois mouvements et elle prend une énorme inspiration. Quelques dénouages plus tard (inactivité oblige) je décolle en écrasant une larmichette de bonheur et, sans faire un virage, je prend deux cent mètres. Crénom que c'est bon d'être en l'air! Je vais alors me payer deux heures de trip et,bien que le plafond ne soit monté qu'à 820m QNH, j'ai quand même vu mes petites Alpilles sous toutes leurs belles coutures: Eh ben c'est beau, les gars.
Les planeurs étaient même sous mes pieds (des fois...) et de plus j'ai rencontré l'ami Stéphane qui faisait là son 18° vol. Bon c'est vrai que ça tartinait un peu, Stéphane, et que le vent météo nous a fait un bon quart de tour pendant ce petit run, mais avoues que la vue était belle! Etang de Berre, Fos au loin, la Sainte qui nous faisait des clins d'oeil, et les crêtes des Alpilles qui se succèdent...Bon je ne vous parle pas de partir plein nord sous les rues de nuages et que ça me démange tellement que ça en devient insupportable, mais TMA, TMA qu'est-ce que tu fous-là...
Allez, je m'énerve. Goutez-moi ça, vous qui êtes resté au sol! (surtout toi, Pierrot! Arf, arf!)




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