lundi 28 juillet 2008

4'45"

Aujourd'hui, le plan était Sainte Victoire en fin d'après-midi mais un petit tour au col du télégraphe (entre Lançon et la Fare) me permet d'admirer d'énormes congestus en plein développement, pile au-dessus de la Sainte (et même un gros cunimb juste derrière) et me dissuadent d'aller plus loin. Peut-être vont-ils se désagréger plus tard, mais pas sûr. Donc je fais demi-tour pour éviter le voyage hypotétique et une demi-heure plus tard je suis au déco des Opies. Là, après que j'eus effectué une chamoisette (néologisme que j'ai inventé pour désigner une montée particulièrement rapide et agile) un Samouraï et sa geïcha s'installent sans bruit à mes côtés pour méditer au couchant après avoir mouillé le kimono à la montée. Nous échangeons quelques amabilités d'usage entre ceintures noires neuvième dan de massage thaï puis après nous être jaugés réciproquement décidons d'en découdre dans les cieux tels deux dragons.
Bien entendu je remportais brillament cette joute et il dût quitter les lieux honteusement sous les ricanements difficilement contenus de sa compagne, mais en promettant bien de revenir me défier. Ah! Ces pilotes du soleil levant! Permettez-moi de leur dédier ces quelques vers de mon vieux maître:
"Taï otochi é moroté, (t'as le dojo à balayer)
Té dans souki ïaki, (ton kimono est bien pourri)"
Mais le mot à mot distord la pensée et je dirais que l'on peut traduire ceci en langage "jeun's"par: "Te la racontes pas ....".
Quelle beauté!

Mais trêve de plaisanterie, comme disait César à Vercingétorix avant de le faire écarteler, si vous les croisez à votre tour, ne vous fiez pas à l'air paisible de ce San-ku-kaï Drômois: il sait manier le chiffon à la baguette et pourrait bien vous en apprendre en terme d'enroulement de thermique.

Bref, voici leur bien sympathiques portraits ci-dessous.



Vous avez cru que le cours était fini mais vous connaissez pourtant votre cher professeur Rollin, et vous savez bien que j'ai toujours quelque chose à dire. Ainsi, aujourd'hui , j'ai trouvé qu'un site comme le notre (les Alpilles) méritait lui aussi des records.

J'inaugure donc les festivités avec le
record de rapidité
(pour monter au-dessus de la tour): 4'45", preuve à l'appui ci-dessous.

On fait moins les malins dans le fond de la classe, hein!
Bon, comme d'habitude, après le film vous sortez sans courir dans les couloirs. Lumière!





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